Warning : do not play, la review!
Hey salut à toi ! J’ai eu l’occasion grâce à WildSide qui m’a invité à regarder quelques-uns de leurs films de visionner Warning : do not play en version originale sous-titrée, alors nous allons parler un peu de ce film !
En guise de préambule, je peux te dire que le film a été diffusé en clôture du 27éme festival du film d’horreur de Gérardmer, qu’il est réalisé par Kim Jin-won (à qui l’ont doit The Butcher en 2007 film d’horreur s’intéressant aux Snuff-Movies) et que le rôle principal est tenu par Seo Ye-Ji.
Synopsis
« Une réalisatrice de films d’horreur en devenir est à la recherche du sujet de son premier film. Quand un de ses amis lui apprend l’existence supposée d’un mystérieux film tourné par un fantôme, elle est immédiatement fascinée. Plongée dans ses recherches, elle commence à écrire son scénario, qui met en scène une réalisatrice sur les traces d’un étrange film secret réalisé par un fantôme. Mais, au fil de son enquête, les phénomènes étranges autour d’elle se multiplient. Bientôt, la frontière entre son film et sa vie réelle commence à s’estomper… »
Et autres joyeusetés…
Voilà, le contexte est maintenant posé, je vais pouvoir développer un peu ! Si le postulat de base ainsi que le déroulement sont assez classiques, la chose très intéressante dans Warning : do not play, est une critique sous-jacente à l’histoire principale : la recherche de peur du spectateur.
Par le biais de son héroïne, Warning do not play tente de creuser cette question quelles sensations recherche-t-on et qu’est ce qui nous motive a regarder? Cependant, le sujet n’est pas aussi approfondi qu’on le voudrait.
Warning : do not play ce situe à priori dans un monde fort de réalisme on peut y noter par exemple la discussion des étudiants de l’école de cinéma qui parlent de Nolan et de ses réalisations, mais aussi d’autre part un fantôme qui ressemble à une version carbonisée du fantôme de Ringu qui apporte son côté mystique slash paranormal.
Efficace et pas cher, c’est Warning que je préfère !
J’ai trouvé le déroulement du film plutôt efficace même si le schéma reste assez convenu, et surtout un côté foutraque, limite bordélique, qui sauve Warning : do not play de son scénario très (trop ?) simpliste.
Le film oscille entre les scènes anxiogènes, la quête de l’héroïne victime du syndrome de la page blanche, et de multiples révélations et ainsi de suite jusqu’au twist final.
Le déroulement est parfois un peu long, et pourrait en faire décrocher quelques-uns, mais ce côté où tout se mélange dans un sombre bordel plein de danger s’avère au final efficace, et on passe un agréable moment à frissonner !
Conclusion
Le cinéma coréen montre encore une fois qu’il est bel et bien en vie, et parti pour durer, loin de livrer un film totalement inoubliable, Kim Jin-Won nous délivre un film efficace qui se regarde avec une certaine anxiété mais qui manquera un tout petit peu de piquant, le tout tenu à bout de smartphone par Seo Ye-Ji en protagoniste obsédée et torturée par le fantôme, mais pas que.
Si tu as la possibilité de le voir, et que tu aimes les films d’horreur, regarde-le !
Disponible en VOD le 6 MAI 2020 (à l’acte et en achat digital) sur la majorité des plateformes
À bientôt, pour une nouveau review 😉
SuSuP